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Défouloir needed

27 octobre 2016

Il est peut être temps de s'y remettre.

Pendant longtemps j'ai écrit. Et pendant longtemps ça m'a aidé. J'ai surtout décrit mes peines et ma souffrance d'ado, pages qu'aujourd'hui je n'oserais même plus relire, mais il faut croire que ça me défoule vraiment. 

Je n'ai jamais écrit de joie, je n'ai que très rarement décrit mon grand bonheur du jour ou ma grande joie de vivre. J'ai toujours décrit mon incompréhension, mes questionnements, mes malaises et passages déprimés. Du jour au lendemain j'ai arrêté, je suis devenue heureuse, faut croire, j'avais ce truc qu'on appelle le syndrome de la page blanche, bien que le but ne soit pas de pondre un roman. J'avais envie d'écrire, vraiment, mais rien ne me venait, pas un mot. 

Aujourd'hui pourtant je suis heureuse. Ou dumoins je pense l'être. J'ai 22 ans, j'ai une famille, je fais pas d'études mais j'essaye de bosser par ci par la le temps de me préparer a intégrer la police (ou en tout cas je l'espère), j'ai même un mec et tous les projets qui s'en suivent. On me l'aurait dit y a quelques mois j'y aurais pas cru. 

Forcément l'une des raisons pour lesquelles je me suis remise à écrire, je crois que c'est justement mon mec. Ou en tout cas mes perturbations intérieures vis a vis de lui. La plupart de mes écrits décrivaient mes désastres amoureux, depuis toujours. Et je trouve ça désolant. A croire que j'ai que ça en tête et rien d'autre a raconter. Mais bon après tout je suis une meuf. 

Je fais pas d'études, ça aussi ça me travaille. Depuis ma plus jeune enfance, mon but ultime de la vie (un peu influencé par mes parents, un peu beaucoup) c'était d'avoir un diplôme. De finir l'université. De devenir quelqu'un pardi ! De passer 5 à 7 ans à gratter des pages et bouffer des bouquins, et obtenir ce si précieux et privilégié bout de carton me qualifiant de spécialiste. Et bah je l'ai pas eu. J'ai essayé pourtant, je vous assure. J'ai passé deux ans a essayer (en vrai j'ai arrêté d'essayer au bout de la première mais l'ambiance sur le campus était tellement cool que j'ai décidé de réessayer). J'ai ruiné ma mère, enfin, pas totalement mais ça lui a couté pas mal de fric, et elle m'en veut. Ca va faire deux ans que j'ai arrêté et elle me le rabâche toujours. Chose que je comprends tout à fait, mais au bout d'un moment faut se calmer. C'est mauvais pour le moral, tant le sien que le mien. 

Tiens, ma mère aussi. Sujet qui me prendra quelques milliers de caractères aussi. Ma mère je l'aime, et ma mère elle m'aime. Mais elle m'aime beaucoup trop. Enfin c'est génial, je m'en plains pas, y a des gens qui n'en ont même pas. Mais la pour le coup elle prend un peu trop de place. Parfois beaucoup trop. J'ai ce complexe assez bizarre, de ne pas pouvoir m'imaginer vendeuse, ou cuisinière ou un tout autre job "commun" (sans vouloir vexer qui que ce soit, je suis sure que ces jobs sont aussi sympa et valorisants qu'un autre) parce que ma mère, dès ma plus jeune enfance, m'a mis en tête que non ce n'est pas pour moi. Que mon haut potentiel cérébral me permet de faire bien plus. Que je devrais devenir ministre et me voir défiler au parlement serait pour elle une énorme fierté. Forcément quand on finit deux année d'études de droit avec pas plus de 15% de moyenne, bah le parlement on en est loin. Du coup maintenant elle m'a trouvé un autre truc qui selon elle m'irait comme aucun autre job, la police. Et peut être a-t-elle raison. Je suis incapable de choisir de toute manière. Faudra bien que je me lance un jour. 

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